Famille Brasseur On line
 
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LES LIEUX
Dessin représentant le moulin Williot en 1937. Le toit du bâtiment du fond a été modifié après avoir brûlé. AUTRES LIEUX : La ferme du moulin Williot
Taisnières sur Hon doit pour partie son nom à la rivière qui traverse son terroir et qui, s'étant appelée il y a très longtemps le Hon (Hum en latin), porte depuis bien des siècles déjà celui d'Hogneau. Cette rivière présente à peu près au milieu du village une déclivité naturelle se traduisant par une chute d'eau. C'est à cet endroit que fut installé depuis des temps immémoriaux un moulin à eau. Le meunier fut très longtemps le personnage le plus important du village, et les Williot furent meunier de père en fils pendant des générations. Le dernier d'entre eux, Albert, épousa en 1891 Clémence, fille d'Aimée Brasseur-Marchant. Le bonheur ne dura que dix ans puisque Albert mourut en 1901.

Depuis, les moulins à eau ont perdu de leur importance, et les bâtiments ne servent plus que de corps de ferme. Pourtant, la chute d'eau est toujours là...
Dessin fourni par Jean-Claude et Agnès Guillaumin
Le bâtiment de la brasserie en 2007, portant encore le nom de Hénaut.La brasserie de Sur Hon
En épousant en 1874 Mathilde Hénaut, Arthur Brasseur, dernier fils de Nicolas et Catherine, épouse également la brasserie de ses beaux-parents... Celle-ci figure en effet au contrat de mariage dans la dot de l'épouse. Comme beaucoup de petits brasseurs de l'époque, Arthur exploite aussi quelques hectares de terre. Tous ces biens se situent à Sur Hon, le long de la chaussée Brunehaut. La guerre 14-18 met fin à l'exploitation de la brasserie, Arthur et Mathilde meurent quelques semaines avant l'armistice...
Dans les années 20, leurs filles vendent une propriété qui a conservé en façade le nom des anciens habitants. Bien des photos anciennes ont été prises devant la maison (côté jardin), et c'est un endroit qui ne semble pas avoir changé.
Carte postale faite vers 1910, montrant bien la destination de la maison d'Edouard Brasseur après sa vente.La maison d'Edouard Brasseur, à Sur Hon
Lorsqu'en 1856, Jean-Joseph Brasseur et son épouse Aimée Peteau procèdent au partage de leurs biens entre leurs trois fils Nicolas, Edouard et Aimé, figure dans les biens partagés un lot comprenant des terres et une grande maison située au carrefour de la Chaussée Brunehaut et du chemin giboreux (devenu curieusement la rue Gilles Borieux). Le lot échoit à Edouard. Ses parents en ont gardé l'usufruit et vont y vivre jusqu'à leur décès, en 1872 et 1873. Edouard, maire de Taisnières sur Hon pendant 42 ans est resté célibataire, et va vivre dans cette maison jusqu'à son décès en 1893. Elle revient ensuite à ses neveux et nièces, qui la vendent vers 1905 à des collatéraux de Mathilde Hénaut, épouse d'Arthur Brasseur...
Carte postale ancienne fournie par Régine Triquet
La maison Derkenne à Feignies, devenue bibliothèque locale sous le nom de chateau Derkenne.La maison Derkenne, à Feignies
Le bâtiment qui aujourd'hui affiche à sa porte le nom de "Château Derkenne" était au dix-neuvième siècle la maison de Léopold Derkenne et de son épouse Laure Quivy, elle-même fille de Florimond Quivy et d'Amandine Brasseur. Cette branche Brasseur était installée à Feignies depuis un certain temps déjà. Les trois enfants de Léopold et Laure (Léon, Gaston et Aimée) naquirent dans cette maison qui resta dans la famille jusqu'au milieu du vingtième siècle.

C'est Germaine Derkenne (dite Mino) qui s'en sépara après en avoir fait construire une autre plus moderne juste à côté. Le château Derkenne est à présent la bibliothèque municipale de Feignies...
Photo fournie par Bernard Cruyt
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