| LES LIEUX |
| LES FERMES : La ferme du Gard
C'est le lieu familial de référence : cet écart de la commune de Taisnières sur Hon a été le berceau de la famille trois siècles durant. Sans doute pas le seul berceau des Brasseur, mais à coup sûr le plus ancien. Naturellement, sa configuration a du notablement évoluer à travers les siècles, et jusqu'à présent, nous ne disposons pas d'un document donnant un état descriptif des lieux par exemple avant la révolution, mais on peut toujours espérer qu'un chercheur fasse un jour ce genre de découverte.
Nicolas Brasseur (1666-1713) fut donc le premier de la famille à exploiter cette ferme, après quoi ce furent |
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son fils Nicolas (1712-1800) et son petit-fils Pierre Joseph (1752-1823). La ferme passa ensuite à Nicolas Joseph (1787-1868), fils du précédent, puis à son fils Aimé Joseph (1827-1908), époux d'Octavie Cantineau et père de Georges (1864-1912), qui fut l'avant-dernier censier du Gard et qui ne survécut pas longtemps à son paternel prédécesseur...
C'est avec la famille de Georges que l'on commence à avoir quelques éléments d'iconographie : des documents photographiques très fragmentaires, tels que ceux ci-contre, nous donnent un rapide aperçu de scènes de la vie quotidienne de ses enfants : Marie-Thérèse née en 1893, Aimé (1895), Jenny (1898) et Edouard (1905).
Aimé, dernier Brasseur dans les lieux, cessa son activité en 1959. Il n'avait que dix-sept ans lors du décès soudain de son père Georges Brasseur en 1912, et se trouva donc très tôt astreint à mener la ferme, tout d'abord aidant sa mère Aimée, puis lui succédant.
Et il fallut très vite faire face à l'adversité, avec les années de guerre, l'invasion et les mois d'absence d'Aimée, emmenée plusieurs mois comme otage civile à Holzminden... (voir à la rubrique "histoire") |
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